La campagne 2023 de la déclaration des revenus 2022 est ouverte depuis le 13 avril. Pour les déclarations en ligne, les dates limites s’échelonnent du 25 mai au 8 juin 2023 selon votre département de résidence, 22 mai pour les déclarations papier.
Sans accompagnement d’un professionnel, la déclaration d’impôt peut rapidement se transformer en parcours du combattant tant les données à faire connaitre auprès de l’administration fiscale sont nombreuses.
Voici quelques points de vigilance sur lesquels s’interroger avant de se lancer dans sa déclaration :
Situation du foyer fiscal : à combien de parts fiscales ai-je droit ?
Le nombre de parts fiscales est le reflet de la situation de votre foyer fiscal : plus j’accumule de parts, plus le montant de mon imposition sera allégé (dans la limite d’un plafond). Enfants à charge exclusive ou alternée, parent isolé élevant seul un ou des enfants, invalidité… Toutes ces situations viennent augmenter le nombre de parts fiscales, à ne pas oublier donc notamment lorsque votre situation évolue.
Frais professionnels : au forfait ou au réel ?
En fonction des dépenses engagées dans le cadre de son activité professionnelle (trajet domicile travail, repas), les frais réels peuvent dans certains cas dépasser le taux forfaitaire de 10 % appliqué de plein droit. A calculer donc si vos dépenses engagées sont conséquentes et à condition d’avoir conservé les justificatifs de celles-ci.
Réductions d’impôt : à quelle baisse d’impôt ai-je droit ?
Réduction forfaitaire pour enfants en études à partir du collège, dons aux associations, emploi à domicile, garde d’enfants… N’oubliez pas de déclarer ces réductions, elles viennent diminuer votre imposition !
Les enfants majeurs : faut-il les rattacher à son foyer ou non ?
Les salaires de mes enfants à charge sont-ils à déclarer ? Puis-je déduire une pension pour l’aide financière que je leur donne ? Autant d’interrogations au sujet des enfants majeurs qui méritent de poser les calculs pour ne pas commettre d’impair : je rattache pour conserver les parts fiscales et la réduction pour ceux poursuivant leurs études ou je ne les rattache pas pour déduire une pension potentiellement plus avantageuse.
Revenus financiers : faut-il opter pour le barème progressif ?
Le PFU, appelé également flat tax, est un taux forfaitaire de 30 % qui s’applique d’office sur les revenus financiers tels que les livrets bancaires fiscalisés, dividendes, retraits d’assurance-vie… Dans certaines situations, notamment lorsque le niveau d’imposition est faible, vous avez intérêt à opter pour le barème progressif sur le revenu sur l’ensemble des revenus de même catégorie si la fiscalité est plus faible que le taux forfaitaire. A manier avec prudence donc pour s’assurer que vous êtes vraiment gagnant pour cette option.
Revenus fonciers : régime micro-foncier ou réel ?
Les revenus des investissements immobiliers locatifs peuvent bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30 % des loyers à déclarer dans le cadre du régime micro-foncier à condition notamment que les loyers ne dépassent pas 15 000 € dans l’année et ne proviennent pas exclusivement d’une SCI ou SCPI.
Dans certains cas, les dépenses engagées par l’investisseur peuvent dépasser les 30 % forfaitaires. Il pourrait donc être profitable de vérifier la déductibilité des charges (travaux de rénovation, réparation, intérêts d’emprunt…) avant d’opter pour une imposition au réel.
Cette période déclarative est également l’occasion de s’interroger sur les moyens d’optimiser son imposition tout en développant son patrimoine financier et immobilier.
Dois-je réduire le montant de mon impôt sur le revenu par un investissement de défiscalisation déductible de mes revenus (épargne retraite, déficit foncier…) ou sous forme de réduction d’impôt (loi Girardin Industriel, loi Pinel…) ?
Dois-je plutôt me concentrer sur un investissement dont les revenus seront faiblement fiscalisés (location meublée, assurance-vie…) ?
King Louis Patrimoine accompagne ses clients de leur déclaration fiscale à la réflexion globale sur la gestion de patrimoine afin de faire concorder l’ensemble de leurs objectifs en adéquation avec leur situation fiscale.